Réduction des discriminations pour le respect des DSSR chez les filles et garçons des collèges dans trois communes du Bénin 

« Réduction des discriminations pour le respect des DSSR chez les filles et garçons des collèges dans trois communes du Bénin »

financé par Amplifychange. Il vise à réduire les pratiques discriminatoires et abominables liées à la gestion de l’hygiène menstruelle. Pour y parvenir, une étude a été faite pour collecter des données fiables sur les incidences de la mauvaise gestion de l’hygiène menstruelle sur le rendement scolaire des jeunes filles.

 

  • Travaux de recherche sur l’impact de la mauvaise gestion de l’hygiène menstruelle sur le rendement scolaire des jeunes filles
  • Coaching et renforcement de capacités des élèves sur le plaidoyer et la loi sur la santé sexuelle et reproductive
  • Plaidoyer communautaire à l’endroit des reines mères, leaders d’opinion, sages et notables
  • Développement d’une application mobile pour démythifier les menstrues
  • Disposer des données fiables sur les mensuations en vue d’influencer la prise de décision au niveau politique sur les services d’hygiène menstruelle dans les établissements
  • Outiller les apprenant-e-s sur les droits à la santé sexuelle et reproductive en vue de leur permettre de réclamer l’amélioration de bonnes conditions de jouissance
  • Susciter une prise de conscience communautaire sur les pratiques et normes défavorable à la pleine jouissance des DSSR
  • Faciliter l’accès des jeunes aux services en matière de santé sexuelle et reproductive
  • Les travaux de recherche ont permis de disposer de données fiables sur les incidences de la mauvaise gestion des menstrues sur le rendement scolaire des jeunes filles. En effet, il est révélé que 34,19% des jeunes filles manquent les classes pour cause de mauvaise GHM. Ceci en raison d’inexistence d’infrastructures adaptées à la GHM dans les collèges, du niveau de restrictions élevé des discriminations et stigmatisations associées à des normes culturelles et religieuses.
  • Les conclusions de l’étude ont été diffusées à l’endroit de 135 acteurs (autorités communales ; les directeurs de collèges ; parents d’élèves ; leaders d’opinion, chef religieux ; sages et notables) ; lesquels sont invités à partager avec leurs pairs les résultats de l’étude en vue de la mise en œuvre des recommandations
  • 225 élèves ont été identifiés à raison de vingt-cinq (25) par collège ; lesquels ont suivi une formation sur les outils de conduite d’un plaidoyer et sur la loi N°2003-04 du 03 mars relative à la SSR. Au total, 225 jeunes dont 109 filles ont amélioré leurs connaissances sur les techniques de plaidoyers en matière de DSSR et sont capables de diriger une séance de plaidoyer. Cette activité est à un taux de réalisation de 20,45%.
  • 150 acteurs communautaires (leaders d’opinion, chefs coutumiers, chefs religieux) dont 20 femmes ont été sensibilisés et conscientisés sur les pratiques et les comportements qui favorisent la stigmatisation et les discriminations des jeunes filles pendant leurs périodes de menstruation.
  • Dénommée « Sang Sans Tabou (SST) », l’application a été réalisée à 100%. Elle a été officiellement lancée et utilisée déjà par 528 jeunes qui s’informent et partagent les connaissances sur les bonnes pratiques en matière de GHM et DSSR.

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